concrétisez vos exigences environnementales
Aujourd’hui, la France est devenue le 2ème pays consommateur mondial de chewing-gum derrière les États-Unis : 490 gr de chewing-gum sont consommés par personne chaque année (contre 600 gr par américain).
A l’échelle de Besançon, on estime que 80 000 bisontins sont des consommateurs réguliers de chewing-gums soit 20 millions de chewing-gums par an. Le Centre Ville de Besançon est largement ouvert à la circulation piétonne. Depuis 2004, l’aménagement de la Place de la Révolution, et d’importants travaux de réfection des revêtements de la Grande Rue, de la rue des Granges, de la rue Bersot et de la Place Pasteur sont venus densifier et embellir un réseau déjà fort de 50 000 m2 de surface pavée ou dallée.
Le maintien de la propreté de ces espaces est une priorité quotidienne. Toutefois, aucune réponse efficace n’avait encore été trouvée pour traiter le fléau que représentent les milliers de chewing-gums jetés par terre qui laissent des traces blanchâtres très difficiles à enlever.
Le décapage haute pression et à l’eau chaude est le procédé le plus efficace pour éliminer les chewing-gums. Deux engins seront utilisés :
Complémentaires à ces actions lourdes, des opérations quotidiennes ou hebdomadaires d’élimination résiduelle des chewing-gums peuvent être réalisées.
Sur une idée du maire, s’inspirant lui-même d’une expérience similaire menée outre-manche à Huddersfield, ville jumelée avec Besançon (le dispositif d’Huddersfield est constitué d’une simple feuille où l’on peut déposer son chewing-gum), la direction de la Communication assistée de celle de la Voirie-Propreté a développé un dispositif test d’attrape-gums, sous forme de panneaux d’affichage installés à proximité des corbeilles à papier dans le centreville.
Les services techniques ont conçu et fabriqué le mobilier urbain en régie. Les visuels et les slogans ont été réalisés au sein de la direction de la Communication.
Dans la continuité d’une démarche préventive fortement axée sur la sensibilisation, la responsabilisation et le rappel au civisme, désireuse de lutter contre les ravages provoqués par les chewing-gum jetés sur la voie Publique, notamment Grande Rue.
La Ville de BESANCON met à la disposition des bisontins 35 panneaux avec leurs affichettes «attrapegums» installés sur des bornes de propreté comprenant une corbeille, un cendrier, et un distributeur de sacs canins.
Ce dispositif, baptisé « METS LA GUM SUR LA PROPRETE » propose aux mastiqueurs de se débarrasser de manière ludique de leur chewing-gum. Cinq modèles « d’attrape-gums » avec leurs messages servent de support à cette campagne.
Grâce à ce dispositif les passants n’auront plus de déplaisants souvenirs collés à leurs chaussures et les pavés seront moins maculés.
Dossier complet et bilan de la Ville de Besançon
Les chewing-gums sont-ils "le" problème de Rome ? C'est le genre de nouvelle qui fait le tour du monde en quelques clics sur Internet. En déclarant la "guerre" au chewing-gum, le maire de Rome, Gianni Alemanno (droite), et son service de nettoyage (Ama) se sont provisoirement accordé un brevet de propreté et de lutte acharnée contre la pollution urbaine. Et lancé une belle opération médiatique. C'est la propre épouse de l'édile, Isabella Rauti, qui est à l'origine de l'initiative avec son association Noi per Roma ("Nous pour Rome"). Le maire de la capitale italienne est souvent attaqué pour son "immobilisme" et la réputation de l'Ama a été ternie par un scandale de népotisme.
Le 13 décembre, une petite armée de volontaires et d'employés municipaux a donc lancé une guerre éclair contre la gomme à mâcher, devenue pour un jour le problème numéro un de la capitale italienne. Rassemblée sur la place Largo Argentina, cette escouade a gratté et récuré quelque 500 mètres de voie publique. Pas de quartier : les restes verts à la chlorophylle ou roses à la fraise ont été traqués sur le bitume ou sur le travertin des bancs publics. Une deuxième offensive a eu lieu samedi 17 décembre.
"C'est évidemment une opération symbolique, qui ne résout pas le problème, a reconnu Mme Rauti avec modestie. Mais elle a un impact culturel notable. Vu le temps que met un chewing-gum à se décomposer, les gens qui les collent sur du marbre ou les jettent par terre devraient y réfléchir à deux fois avant de le faire."
Promu spécialiste mondial de la vie et de la mort du chewing-gum, Piergiorgio Benvenuti, le patron de l'Ama, a fourni quelques chiffres à faire froid dans le dos :
"Chaque jour à Rome, 15 000 gommes à mâcher sont jetées dans les rues et même sur les sites archéologiques ; chaque année, on se retrouve avec 5,54 millions de chewing-gums dans les rues. Ils sont très polluants et mettent cinq ans à se dégrader. Chaque intervention pour retirer un chewing-gum nous coûte un euro, soit 5,5 millions d'euros par an."
La propreté de la capitale est un problème récurrent. En mai 2009, Silvio Berlusconi, alors président du conseil, avait jugé que "Rome était sale comme une ville africaine". Un élu de la Ligue du Nord avait estimé qu'elle était "comme Calcutta". Reste que le problème du chewing-gum ne paraît pas le plus urgent. En septembre, l'association écologiste Legambiente a publié les conclusions d'une enquête sur la propreté de la Ville éternelle. Hormis le centre historique balayé chaque jour, les quartiers plus périphériques souffrent d'une attention plus relâchée de la part des services publics. Faute de moyens, de nombreux espaces verts sont laissés à l'abandon. "Il y a encore, écrit l'association, trop de lieux qui ne sont jamais nettoyés, sans parler des poubelles qui débordent."
L'Ama a lancé, depuis un peu plus d'un an, un service de ramassage d'ordures quotidien à partir de 7 h 30 du matin pour les habitants du centre-ville. Chaque citadin est invité à jeter ses poubelles dans un petit camion au coin de sa rue. Force est de constater que les premiers véhicules n'arrivent pas avant 8 heures, voire plus tard. Mais faire arriver une benne à l'heure est probablement moins médiatique que de faire disparaître un reste de chewing-gum.
Philippe Ridet - Le Monde | 19.12.2011 |31 mars 2010
A Seattle (USA) existe un mur recouvert de milliers de chewing-gum mâchés. Il n'est pas unique en son genre, la "Bubblegum Alley" de San Luis Obispo (Californie) est également sur le même principe. Une sorte d'art de rue assez spécial
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